
Luciano Acocella est chef d’orchestre.
Après des études au Conservatoire Santa Cecilia de Rome et à l’Académique Royale de Musique de Copenhague, il a participé aux master-class de l’Accademia Musicale Chigiana, de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et de la Kondrashin Masterclass à Hilversum aux Pays-Bas.
Lauréat des concours Prokofiev et Mitropoulos en 1996, il a assisté Daniele Gatti et acquis ainsi une solide culture dans le domaine symphonique comme dans celui de l’opéra.
À partir de ce moment il a dirigé, principalement en Europe (Italie, France, Espagne, Belgique, Grèce, Danemark et Russie) mais aussi aux États-Unis, et en Asie (Japon, Chine et Corée du Sud).
C’est en 2000 qu’il a fait ses débuts à l’opéra, en dirigeant Le Viol de Lucrèce de Britten à Copenhague.
Les œuvres lyriques se sont enchaînées ensuite avec un grand succès : Madame Butterfly de Puccini, pour le Circuito As.Li.Co, Adrienne Lecouvreur de Cilea, pour le Circuito Lirico Lombardo.
En 2002 il a dirigé Manon Lescaut de Puccini au Teatro Comunale de Bologne et Le Barbier de Séville de Rossini, à Tokyo. Toujours avec le Teatro Comunale de Bologne, une tournée coréenne en 2004, lui a fait diriger Rigoletto, puis Tosca, avec l’ Orchestre Phil. Seoul, dans la version historique du Teatro dell’Opera di Roma.
Une collaboration fructueuse avec l’Opéra d’Avignon a ensuite vu le jour avec plusieurs concerts symphoniques, mais aussi La Bohême, Le Voyage à Reims. Dans la même période, il a dirigé, en 2008, Lucia di Lammermoor de Donizetti et Manon Lescaut à l’Opéra de Marseille ; puis La Traviata et Les Capulet et les Montaigu à Moscou, Le Barbier de Séville à l’Opéra de Rouen-Haute Normandie et Marie Stuart, à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège.
La même année, il fut invité, par le Centre Français de Promotion Lyrique de Paris, à diriger la production du Voyage à Reims qui a sillonné la France jusqu’en 2010 (Avignon, Reims, Tours, Bordeaux, Marseille, Toulouse, Nancy, Metz et Vichy).
Cette tournée ne l’a pas empêché de diriger, en Italie, une autre production du Barbier de Séville, L’Arlésienne de Cilea et Néron de Mascagni.
En outre, il a fait ses débuts, à la Fenice de Venise, en 2009, avec La Traviata, et au Théâtre Philharmonique de Vérone avec L’Elixir d’amour de Donizetti.
2010 voit son retour à Liège avec Les Capulet et les Montaigu ainsi que débuts à l’Opéra de La Corogne avec La Fille du régiment de Donizetti et à Zurich avec la Traviata. La même année, il dirige pour une première fois, l’Orchestre National de France, dans un concert symphonique.
En 2011, il est nommé Directeur Musical de l’Opéra de Rouen-Haute Normandie, poste qu’il occupe jusqu’en septembre 2014 et qui lui permet de diriger des œuvres du répertoire symphonique : IXe Symphonie de Beethoven, Ière, IVe Symphonies et Requiem Allemand de Brahms, Ière Symphonie de Mahler, IVe Symphonie de Nielsen. À Rouen, il défend avec ardeur la musique contemporaine en dirigeant des œuvres de Xenakis, Escaisch, Tabachnick, Messiaen, Fedele, Lindberg, Zigel. Et, bien sûr, il promeut l’opéra avec La Traviata de Verdi, Carmen de Bizet et Don Pasquale de Donizetti.
Parallèlement, il est invité au Festival de Musique Sacrée de Marseille en 2011 où il donne Un Requiem Allemand de Brahms, avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille, ainsi que plusieurs autres concerts symphoniques.
En juin 2011, France Télévision lui demande de diriger la première édition de Musique en Fête avec l’Orchestre National de Montpellier au Chorégies d’Orange, concert diffusé sur France 3 et Radio France. Depuis, il revient chaque année à ce moment fort de la Fête de la Musique, soit avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo (2012 et 2014), soit avec l’Orchestre National de Montpellier (2011 et 2013).
En 2012 il a dirigé La Dame du Lac de Rossini, à Moscou puis il a été invité par le Festival de Radio France à Montpellier avec l’Orchestre de Chambre de Paris. Et, en février 2014, il a dirigé l’Orchestre National de France, au Théâtre des Champs Élysées, à Paris, puis Cavalleria Rusticana et Pagliacci à Avignon, Adélaïde de Bourgogne au Festival de Bad - Wildbad
Bref, en plus de 20 ans de carrière, Luciano Acocella a dirigé une cinquantaine d’orchestre, parmi lesquels : l’Orchestre Philarmonique de Saint Pétersbourg, L’Orchestre National de France, l’Orchestre Philarmonique de Moscou, le Tokio Phil. Orchestra, l’Orchestre du Teatro Comunale de Bologne, l’Orchestre de l’Accademia di Santa Cecilia, l’Orchestre de La Fenice, l’Orchestre Symphonique de Sicile, l’Orchestre du Festival de Miami, le Filarmonica Toscanini, l’Orchestre Philarmonique de Marseille, l'Orchestre National d'Ile de France, l’Orchestre de chambre de Paris, l’ Orchestre Symphonique de Bretagne, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence, l’Orchestre Symphonique de la Radio Danoise, l’Orchestre Symphonique de Galice, l’Orchestre Symphonique de la Radio Néerlandaise, l’Orchestre Philarmonique de Seoul, l’Orchestre Symphonique de Taipei, l’ Orchestre Philarmodique de Seul.
En outre, il participe régulièrement à différents festivals : Le Festival de Radio France de Montpellier, Chorégies d’Orange , Festival della Valle d’Itria de Martina Franca, Festival de Murten (Suisse), Flâneries Musicales de Reims, Normandie-Impressionnisme, Festival de La Opera de la Corogne, Festival de Musique Sacrée de Marseille, le Festival de Bad – Wildbad ( Allemagne )
On peut retrouver Luciano Acocella dans certains enregistrements : Les Capulet et les Montaigu, enregistré dans la version de la Scala (1830-1831), un album Puccini avec Mélanie Diener et l’Orchestre Philharmonique de Prague, et Adélaïde de Bourgogne de Rossini.